Basées à Pointe-Noire et Brazzaville, les neuf entrepreneuses retenues, parmi les cinq cent quarante candidates issues des cinquante-quatre Etats africains, évoluent notamment dans les secteurs de l’agroalimentaire, des industries créatives et de l’éducation.
Dans la catégorie agroalimentaire, on retrouve Mignonde Eunice Tchibinda avec sa marque Yunice care&bio spécialisée dans la vente d’épices, de produits capillaires et corporels à base de plantes naturelles ; Maryse Mfoutou Mabengue, CEO de Transnat tropic, une entreprise basée dans la fabrication de jus et vin avec des fruits locaux comme l’hibiscus, la barbadine, le corossol, la mangue, l’ananas, la mangue. Ange Jessica Loumeto-Ndounzi, fondatrice de Bio’Tropic Santé dont la mission est de sauver des vies en prévenant les maladies métaboliques telles le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires, etc., grâce à la fabrication de jus thérapeutiques 100 % naturels à base de plantes médicinales et de fruits.
Dans cette catégorie se trouvent également Edrine Samba Balandamio-Mbouka de la Manioquerie du Congo, la première boulangerie de fabrication de manioc sous différentes formes, ainsi que Séraphine Ekoa, responsable du Groupe Africadvice, une épicerie fine spécialiste du made in Congo et made in Africa.
Concernant les industries créatives, le Women in Africa (WIA) 2021 a sélectionné trois entrepreneuses congolaises, à savoir Grace Foungui, cofondatrice d’Otouh collection, une marque purement congolaise proposant une large gamme de produits allant des vêtements aux chaussures et accessoires de mode ; Jeancie Orsia Gouveia, CEO de Jeancie couture qui confectionne et propose une panoplie de tenues chics et décontractés. On compte également Cherise Opoyee Itoua Letembe, créatrice d’Esse na Tembet, des concepts puisés d’une des langues maternelles du Congo, le mbochi, et qui signifient bonheur et grâce. Sa marque de prêt-à-porter pour hommes et femmes met l’accent sur le confort, l’élégance et les détails rappelant la richesse du continent.
Dans le domaine de l’éducation, c’est Anisa Cardot Nanitelamio de la société Gofar qui est représentée. Ladite société œuvre dans la formation en ligne et en présentiel. Elle a pour mission d’aider les particuliers, entrepreneurs, startups, petites et moyennes entreprises et ONG, en mettant à leur disposition tous les services supports avec une touche de digitalisation leur permettant de décoller.
A travers leur sélection au programme WIA 2021, ces neuf entrepreneures bénéficieront d’un accompagnement global à travers la formation et le mentorat, la communication pour plus de visibilité et la mise en réseau en vue de bénéficier d’appui financier.
Lancé en 2017, le programme WIA est né pour soutenir et encourager l’entrepreneuriat féminin en Afrique. Lors des éditions précédentes, il a offert à cinquante-quatre entrepreneures africaines provenant de cinquante-quatre pays du continent un accompagnement pour impulser leurs entreprises. En 2021, WIA déploie son plan 2030 et multiplie par 10 le nombre de bénéficiaires. « Cette année, avant de procéder à la nomination en octobre des cinquante-quatre lauréates et neuf révélations incarnant le meilleur du continent, le jury a réalisé une première sélection de dix finalistes par pays. Ainsi, cinq cent quarante candidates bénéficieront d’une formation et d’un accompagnement, une initiative qui s’inscrit dans l’objectif de soutenir plus de dix mille femmes entrepreneuses et de participer indirectement à la création de cent mille emplois d’ici 2030 », a souligné Hafsat Abiola, présidente de WIA.