Malgré les efforts réalisés ces dernières années pour connecter les villes africaines, l’accès aux infrastructures numériques est encore limité. D’où l’engagement des dirigeants, réunis au sein de l’Alliance smart africa, de lever les obstacles.
La quinzième réunion du comité de pilotage de l’Alliance smart africa, tenue le 16 juillet, en visioconférence, a permis aux responsables africains de fixer le cap pour l’inclusion numérique. D’après le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, la rencontre a aussi permis d’évaluer l’état d’avancement des initiatives retenues et les principaux défis technologiques dans un contexte de crise sanitaire de Covid-19.
En effet, l’objectif de cette réunion était de permettre aux États du continent d’harmoniser leurs vues sur le développement numérique. « Le 15e comité de pilotage de Smart africa a débouché sur l’adoption d’une stratégie triennale qui repose sur le développement des infrastructures numériques, l’inclusion numérique et la connectivité transfrontalière. Des projets seront menés afin de faciliter l’essor de l’économie numérique sur le continent », a signifié Léon Juste Ibombo qui assure la présidence du conseil des ministres de l’alliance.
Il a par ailleurs plaidé en faveur de la création d’une véritable coalition interétatique capable de surmonter les difficultés. Mieux, la nouvelle stratégie de l’alliance smart africa est considérée comme un outil de référence pour consolider le développement numérique. « La République du Congo va assurer la présidence de l’alliance au cours des deux prochaines années », a-t- il annoncé.
Il faut signaler que ce comité de pilotage précède une autre réunion de haut niveau prévue du 8 au 10 septembre prochain à Kigali, au Rwanda, et du conseil d’administration de l’alliance smart africa que Brazzaville devait accueillir.