Dans la continuité de la mission gouvernementale conduite en France par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises (PME), de l’Artisanat et du Secteur informel, en partenariat avec les Ateliers citoyens congolais, délègue son directeur de cabinet auprès des Congolais de l’étranger pour la poursuite de discussions techniques et sectorielles.
À la quête de compétences de l’entrepreneuriat au sein de la diaspora, et en tant qu’ancien membre de la communauté congolaise de France, Prince Bertrand Bahamboula, directeur de cabinet du ministère des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel, a animé une rencontre technique en respect de la perspective d’accompagner la vision du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, d’ouvrir le Congo à l’international.
Cette ouverture passe par l’implication des Congolais de l’étranger. Auprès de ses compatriotes, répondre à la série de questionnements : Comment créer une entreprise ? Comment inciter les Congolais à créer ? Comment mettre à disposition un guichet unique relatif aux informations sur les démarches de création des entreprises accessibles à tous ?
Cet événement, intitulé “Entreprendre et investir au Congo / Le FIGA, une opportunité pour la diaspora congolaise “, s’est déroulé le 11 septembre à Paris-Montrouge, en respect scrupuleux des règles sanitaires, en présence de Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, de passage à Paris; des entrepreneurs congolais et des présidents d’associations, tous désireux d’obtenir l’attractivité du Congo dans sa politique de diversification économique.
Quoique technique, il est important de rappeler que la destination Congo, de par son positionnement géographique, offre un environnement favorable aux investisseurs. La législation congolaise crée un climat favorable pour la diversification de l’économie voulue par le président Denis Sassou N’Guesso afin de permettre de rétablir l’Etat de droit, construire une administration performante et créer des institutions efficaces. Le ministère des PME, de l’Artisanat et du Secteur informel a mis en place des dispositifs, tant dans les zones spéciales que dans l’accompagnement tel que le Projet d’appui à la diversification économique de la Banque mondiale, dans le cadre d’un partenariat technique pour soutenir les PMI et PME congolaises dans leurs démarches entrepreneuriales.
Concrètement, il s’agissait, pour le directeur de cabinet, de passer en revue les dispositifs d’appui existants dans son ministère, encore méconnus des Congolais de l’étranger, afin de les sensibiliser et les mobiliser aux avantages des dispositifs d’accompagnement entrepreneurial. En retour, susciter des échanges et des débats d’une manière contributive en rapport aux besoins et aux attentes de la diaspora si nécessaire.
Parmi l’accès au crédit se révélant l’un des freins, du fait de la demande de garanties du prêt, du coût élevé et de sûretés réelles, il a souligné combien son ministère s’appuie sur le Fonds d’impulsion de garantie et d’accompagnement, FIGA. Cet outil a été présenté comme la possibilité d’une assistance directe aux entreprises en création, en reprise d’activités ou en développement, confrontées aux problèmes d’accès aux ressources financières, matérielles et immatérielles.
Cette rencontre a permis à Edwige Yombi Sitou, EMS Négoces, et Clenne Mouangou, qui a fondé CM Agrobusiness, une société d’élevage de porcs au Congo, de parler des expériences respectives de leurs entreprises, en France et au Congo.
Face au foisonnement d’investisseurs de la diaspora, Prince Bertrand Bahamboula, en respect de la feuille de route de sa ministre de tutelle mise en place pour les six mois à venir depuis la prise de ses fonctions, s’est engagé à suivre et accompagner une dizaine d’entre eux. « Nous partons sur l’existant…Si nous pouvons faire aboutir au succès une ou deux entreprises de la diaspora, nous aurons réussi ! », a-t-il confié.
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